Yvette Magazine
Yvette est un magazine gratuit conçu à Tarbes par une agence de communication du même nom.
En collaboration avec l’agence, j’ai réalisé plusieurs illustrations éditoriales, des en-têtes d’articles pour l’annonceur Stéphane Plaza immobilier. Le brief était d’illustrer le récit de voyage d’Arturo, un agent immobilier imaginé par Benoît,
le rédacteur en chef du magazine.
Les illustrations sont réalisées au stylo Rotring pour renforcer l’idée du carnet de voyage.
En collaboration avec l’agence, j’ai réalisé plusieurs illustrations éditoriales, des en-têtes d’articles pour l’annonceur Stéphane Plaza immobilier. Le brief était d’illustrer le récit de voyage d’Arturo, un agent immobilier imaginé par Benoît,
le rédacteur en chef du magazine.
Les illustrations sont réalisées au stylo Rotring pour renforcer l’idée du carnet de voyage.
Bien avant d’ouvrir une agence Stéphane Plaza Immobilier place de Verdun avec son épouse Nadia, Arturo Moreno a parcouru l’Europe, travaillé sans relâche dans l’expertise immobilière, l’architecture et l’ingénierie, vécu 1001 vies. Il pensait que le métier d’agent immobilier serait sa sinécure, mais notre héros de l’immo a vite remis le bleu de chauffe, pour le plus grand bonheur de tous les dévoreurs d’aventures…
« Lors d’une visite d’estimation immobilière dans un lotissement PAP (Prêt d’Accession à la Propriété), je me retrouve devant une maison tape-à-l’œil avec une extension surdimensionnée digne de Beverly Hills ou Mulholland drive qui tranche avec les pavillons odinaires du voisinage. Je passe devant la Jaguar garée dans l’allée. Une dame maquillée comme une voiture volée m’accueille. Ses bracelets de chevilles tintent. Je me souviens parfaitement du grand canapé rose bonbon et de la peau de léopard (“véritable”, insiste mon hôte). J’en ai assez vu, mais elle insiste pour me faire découvrir l’étage, en me précisant : “Je ne vais pas vous violer”. Et là, une chambre de 60 ou 70 m2 avec un lit circulaire, de la moquette jusqu’aux genoux, un drapé et un miroir suspendu au plafond, une salle de bain en lave. J’apprendrais plus tard que son mari, qui côtoyait le gotha local, avait fait fortune dans les machines à sous, déclarait des revenus annuels dérisoires et était incriminé dans des affaires louches. Quant à elle, elle formait des jeunes filles aux mœurs légères. »
« Lors d’une visite d’estimation immobilière dans un lotissement PAP (Prêt d’Accession à la Propriété), je me retrouve devant une maison tape-à-l’œil avec une extension surdimensionnée digne de Beverly Hills ou Mulholland drive qui tranche avec les pavillons odinaires du voisinage. Je passe devant la Jaguar garée dans l’allée. Une dame maquillée comme une voiture volée m’accueille. Ses bracelets de chevilles tintent. Je me souviens parfaitement du grand canapé rose bonbon et de la peau de léopard (“véritable”, insiste mon hôte). J’en ai assez vu, mais elle insiste pour me faire découvrir l’étage, en me précisant : “Je ne vais pas vous violer”. Et là, une chambre de 60 ou 70 m2 avec un lit circulaire, de la moquette jusqu’aux genoux, un drapé et un miroir suspendu au plafond, une salle de bain en lave. J’apprendrais plus tard que son mari, qui côtoyait le gotha local, avait fait fortune dans les machines à sous, déclarait des revenus annuels dérisoires et était incriminé dans des affaires louches. Quant à elle, elle formait des jeunes filles aux mœurs légères. »
